Préparation d'expérience de 60 jours à la grotte de Trabuc (30) Répondre

Avatar  mickaelfr Le 15/05/2021 à 06h57

Toutes les photos sont disponibles via un lien, situé en bas de page.
Seulement quelques photos apparaissent sur mes comptes rendus.



Mais qu'il fait chaud !

Bilan



Nous sommes le 14 mai 2021.
Il est environ 11h20 quand j'arrive sur le lieu de RDV.
Pour des principes évident, je ne dévoilerai pas le lieu.

Avant de débuter mon compte rendu, voici un article résumant la situation actuelle

lanouvellerepublique.fr :
Il s’appelle Troux, Jean-Philippe Troux. Un nom tout trouvé pour un homme qui n’est presque jamais aussi bien sur Terre que sous terre. À 48 ans, cet habitant de La Croix-en-Touraine, consultant pour le secteur du bâtiment dans le civil, pratique la spéléologie depuis une trentaine d’années. Une passion, éprouvée au long de kilomètres de cavités et de galeries visitées, qui va trouver une sorte d’apogée avec une aventure un peu folle : le projet « Trabuc Exploration », du nom de cette grotte du Gard où ce grand sportif compte passer soixante jours avec un autre spéléologue chevronné. Dans la fraîcheur d’une cave, sans lumière naturelle ni contact avec l’extérieur.
« L’idée, c’est d’être en totale autonomie et de faire en sorte de ne pas pouvoir sortir par nos propres moyens. Le but est d’étudier le comportement psychologique d’un individu confiné, sans possibilité de sortir », explique Jean-Philippe Troux. Une situation qui trouve un certain écho dans le contexte actuel, alors que s’enchaînent depuis un an les périodes de confinement plus ou moins strictes. « On ne sera pas totalement désynchronisé car on va garder nos montres. Mais on va inévitablement perdre le rythme puisqu’on n’aura plus le cycle jour/nuit. »

13 °C et un taux d’humidité de plus de 95 %



L’aventure doit débuter le 29 novembre pour s’achever le 27 janvier 2022. Dans l’intervalle, Jean-Philippe Troux et Patrick Candela vivront à 150 mètres sous terre dans la grotte de Trabuc, vaste réseau de galeries et d’écoulements d’eau situé à environ une heure au nord de Nîmes. Les deux hommes installeront leur camp de base (12 m²) dans la « salle du chaos ». Là, la température sera d’environ 13 °C et le taux d’humidité dépassera les 95 %.
« La première étape sera de monter une terrasse en bois sur laquelle nous installerons une table et du mobilier, ainsi que nos deux toiles de tentes, qui seront assez éloignées, pour garantir une certaine intimité », indique Jean-Philippe Troux, membre du Spéléo-club de Touraine. Les deux hommes se connaissent depuis plus de quinze ans, et Patrick Candela a déjà passé trois semaines sous terre dans le cadre d’un projet similaire. L’obligation de cohabiter dans un contexte de désorientation physique et mentale n’en restera pas moins un des enjeux majeurs de l’expérience.

« Remettre les pendules à l’heure »



Les deux confinés réaliseront également des travaux d’exploration et de topographie du site, diverses expériences scientifiques, et même un recensement des insectes qui peuplent les lieux. Ils feront remonter les résultats de leurs travaux « tous les six à dix jours », via une trappe installée près de l’entrée de la grotte, murée pour l’occasion.

Malgré un emploi du temps, chargé, Jean-Philippe Troux entend profiter de l’aventure pour parfaire sa connaissance d’un milieu, à première vue hostile, dans lequel il dit « se ressourcer ». « Être sous terre, c’est la possibilité de remettre les pendules à l’heure. Il n’y a pas de lumière, pas de sollicitation extérieure. On est au contact de la nature, nos sens sont décuplés. C’est une chance de pouvoir vivre ça. On s’émerveille et on oublie vite les conditions un peu rudes », confie le géologue de formation.
En trente ans de spéléo, il est descendu jusqu’à 500 mètres, en France, en Allemagne ou en Slovaquie. Il a parfois eu peur mais il a toujours réussi à avancer, franchissant des goulots étroits pour déboucher sur de vastes endroits. En bas, « il y a des rivières, des galeries, des cascades. Il y a parfois des volumes aussi grands que des cathédrales. »


Je rentre donc dans la grotte vers 11h45.
Je porterai quelques bidons d'eau de 5 litres chacun à environ 800m de l'entrée.
Je ferai quelques allers / retours, le sac et/ou mains plein(es) (près de 15kg) avec Jo, une autre personne ainsi que son fils.

Les autres personnes présentes (une bonne dizaine au total), s'occuperont d'amener le bois en direction d'un peu plus loin.

Après la belle histoire d'amour avec les bidons d'eau, nous nous occuperons du bois.
Je me mettrai dans une large crevasse (voir photos), afin de récupérer le bois, et le déposer plus loin, à 3m de haut.
Croyez moi, j'y ai consacré une bonne partie mon énergie ! (Comme tout le monde d'ailleurs)
Plus de 700kg de bois à faire passer, on le sent passer à un moment donné :D

En parlant de poids, quelques statistiques !

Plus d'une tonne de matériel à transporter !

  • Planches
  • Chevrons
  • Bidons d'eau
  • Outillages
  • Etc ...


Environ 10750 pas (d'après ma montre)

De quoi bien transpirer vous ne croyez pas ?
Vous en doutez ?
Moi non :D

Photos de Nathan.B (merci)


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Déborah a rejoint le groupe vers 13h30, et à aussi fait du portage de bidons, planches, chevrons.
ça faisait un petit moment quelle n'avait pas mis un pied sous terre.

Photo de Nathan.B (merci)


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Après quelques heures de travail plus ou moins intense, nous sommes obligé de partir vers 16h30.
Nous avons un RDV vers 18h00, alors le temps de sortir, se changer, faire deux courses, prendre la douche méritée, il ne faut pas trop perdre de temps.
Nous serons pile poile dans le timing :top

Le reste du groupe amènera le bois, là ou je l'ai laissé, sur les 50m restants (environ)

Une bonne et belle expérience pour Patrick.C et Philippe.T

Honnêtement, je ne suis pas certain d'avoir la force "mentale" pour tenir 60 jour sans voir le jour.
C'est pourtant bel et bien un bon moyen pour se "couper du monde", et comme dit si bien Philippe.T, "remettre les pendules à l'heure".

Déborah et moi même sommes content d'avoir un peu participé à cette expérience :)
Je connais Patrick pour avoir visité la grotte de Trabuc, en dehors du secteur touristique.
Un homme remarquable, qui a su, en parti, me rassurer sur des parties assez étroites :D

Expérience à suivre, si j'en ai les moyens :)

Photos de Jo (Merci)


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