Fiche réduite de mickaelfr

Ancienne mine de la Colombière

Toutes les photos sont disponibles via un lien, situé en bas de page.
Seulement quelques photos apparaissent sur mes comptes rendus.

Des galeries dans tous les sens !

Bilan

Nous sommes le 23 août 2023.
Pour la deuxième fois, on se rend à la mine de la Colombière, située en Savoie, à 1850 et 1900m.
Le but aujourd’hui, et de faire le tour « complet ».
A commencer par le réseau supérieur, moins connu que le réseau inférieur.

Il est environ 14h00 au départ du sentier.

Le chemin d’approche est raide !
On passe en 2kms environ de 1600m à 1850m / 1900m !
Le chemin est majoritairement une ligne droite avec une pente à 20/25% !

Une fois sur mon repère placé, on cherche un peu aléatoirement, mais j’essaie d’optimiser mes recherches avec tous les détails que j’ai pu récupérer.
Chacun va de son côté, et je décide de suivre la falaise, pendant que Déborah décide de remonter de l’autre côté.
Mon choix sera récompensé, puisque à peine 10 minutes après, je trouve un grand porche, comme décortiqué dans une ou deux vidéos que j’ai pu apercevoir, lors d’un reportage TV.

On commence donc par le réseau supérieur.
Un long petit couloir, ou nous sommes accroupis.
Le long couloir de 20/25m, donne sur deux galeries.
Nous prenons celle de gauche pour commencer, et au bout de 10m, c’est déjà la fin.
On rebrousse chemin pour prendre la galerie de droite, et ce sera la même chose au bout de 15m environ.

La température est très fraiche ! Environ 10°.

Nous finirons par sortir donc, et nous irons tout droit vers l’autre entrée, un peu plus connu des locaux.

L’entrée inférieure est aussi étroite sur 20/25m également.
On tombe sur une grande salle qui n’a rien d’une mine, mais plutôt d’une cavité naturelle.
Cependant, il y a une particularité qui fait qu’on n’oublie pas qu’il s’agit d’une mine.
Ce sont toutes les petites galeries, et elles se comptent par dizaine !

Il est compliqué de détailler complètement les chemins que nous avons empruntés, car c’est un vrai gruyère !
Je devais y retourner avec Déborah pour essayer d’en faire un plan, mais malheureusement, la météo n'a pas été de notre côtés, avec de très gros orages, et une grosse pluie !
La topographie « grossière » sera donc faite plus tard, si l’occasion s’y présente.
J’ai néanmoins plu faire une topographier « grossière » de la première partie (première salle).

Nous avons donc progressés de galeries en galeries, et sommes descendus à environ -60m, par quelques désescalades, et quelques pentes assez pointus.
La plupart des galeries se terminent par des siphons de sables, ou des galets, ou plus fréquemment, par effondrements.

L’ambiance y est bien particulière, car parfois c’est grand, mais les galeries sont petites.
Il y a de la roche (forcément), du sable, des galets.
La couleur change également.
On passe de la couleur de la roche grisâtre, par du marron (cuivre ?), mais aussi du noir (Comme indiqué dans la citation ci-dessus, il s’agit probablement du feu établi pour fragiliser et ainsi casser la roche).

Tout comme le réseau supérieur, il fait très froid.
On à l’impression que le sol est gelé, même si ce n’est pas le cas.

Nous avons essayé de tout visiter.
Nous avons probablement loupé une ou deux galeries, et nous n’avons pas pu accéder à deux petites galeries, qui surplombées un puits de plusieurs mètres.
Le sol s’effrite, il était donc peu rassurant de « sauter » dans la galerie en traversant le puits.

Il faudra y retourner, avec éventuellement, de quoi descendre dans les puits colmatés en partie, et/ou pour se sécuriser afin de voir les autres petites galeries (bien souvent colmatées également).

On remarquera également, que le réseau est assez instable par endroit.
Des piliers en bois font « semblant » de soutenir quelques galeries.
Le bois est vraiment pourri, mais il date de quelques décennies, voir même de quelques siècles !

Une fois au plus bas dans la mine (enfin, c’est ce que nous pensons), nous remonterons, en visitant quelques autres galeries au passage, que nous avions loupés.

Le retour se fait vite et sans encombre, malgré les nombreux carrefours.
Une flèche bleue se trouve par endroit, ce qui permet de se repérer dans ce grand labyrinthe.
Quelques flèches rouges sont à noter également.

Nous faisons le tour des grandes salles afin de vérifier que nous n’avons rien oubliés.
Une fois que nous sommes sûrs, nous déciderons de sortir, dire bonjour au soleil.

L’écart de température est énorme ! (Plus de 25°)
La descende est assez drôle, car on glisse pas mal sur le raide sentier !
Les cuisses nous remercient ????

Plutôt satisfait de la visite, même si j’aurai aimé y retourner pour faire une topographie à main levée, mais bon.
Ce sera l’occasion d’y retourner dans les prochains mois (Cet hiver, ou éventuellement, l’été prochain, si c’est inaccessible avec l’épaisseur de neige).

Tracé complet

Multimédia

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Difficulté de la sortie (10 = progression dur / esthétique très beau, 0 = progression très facile / esthétique vraiment pas d'intérêts)

Notation pour une personne ayant une bonne condition physique

Marche d'approche : 06.5/10

Accès réseau supérieur : 05/10
Accès réseau inférieur : 05/10

Progression dans les galeries : 07/10

Esthétique : 04/10

tags :

#minedelacolombiere #minesavoie