Aven de la Volpellière - Repérage d'une cavité (30) Répondre
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mickaelfr
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Quelle phénomène cet aven de la Volpellière
10h30, nous laissons la voiture sur un parking sur la D982 (voir lieu précis dans le tracé en bas du message). Nous nous équipons directement sur le parking, avant de partir à la rencontre (ou pas) d'une nouvelle cavité.
Après 30 à 40 minutes de marche, nous y voilà ! Pas besoin de corde pour descendre finalement, nous trouvons un passage en escalier. Déborah descend pour voir la fameuse fissure, mais il ne s'agit en réalité que d'une jeune diaclase. Impossible d'y pénétrer, je suis déçu !
On ne s'attarde plus sur ce trou, mais sur des marquages que nous croisons sur le chemin ! Des flèches et un lettrage " P " nous interpelle. Je décide de suivre les marquages, jusqu'à croisé des " P " un peu partout. Je pense à un puits, mais je n'ai pas vu grand-chose. J'ai tout de même trouvé un petit puits, avec (on aurait dit), un essai de désobstruction. En vain, deuxième échec, on rebrousse chemin, pour se diriger vers l'aven de la Volpellière !
12h30, on arrive devant le puits de la Volpellière. Première fois pour moi que j'équipe un puits tout seul, sans surveillance ! Autant dire que je n'étais à la fois pas serein, mais à la fois très observateur de mes moindres gestes.
Avant d'arrimer ce puits en corde double, on mange. J'en profite bien sûr pour repérer les spits présents.
Fini de manger, on nettoie tout, et je passe à l'initiation pour Déborah qui n'a appris que à la maison :O Elle est au point, il est temps de passer à l'amarrage !
Je commence donc par faire une double accroche en amont. Je me mon descendeur avant d'atteindre le crochet fixe qui va me permettre de mettre une sangle, un mousqueton, afin de créer un point de fractionnement. Je fais un nœud en double huit, que j'insère dans le mousqueton. Il est temps de tester mon travail ! Mais avant ça, je dois installer la deuxième corde pour Déborah. Le principe reste le même, sauf que je n'ai pas pris aux mêmes points. (Logique vous me direz).
Bon, il est réellement temps de tester tout ça ! Je mets ma longe courte dans le mousqueton (dans le point de fractionnement donc), je retire mon descendeur que je raccroche sur la corde après le point de fractionnement.
Je me met en sécurité en créant une clé complète, et je surveille Déborah sur la corde d'à côté.
Déborah à peur du vide, et c'est une vraie épreuve pour elle. Elle s'y prend deux fois avant de se laisser pendre sur son descendeur (et longe courte).
Je vérifie quelle gère bien un bout de descente, puis elle fait à son tour une clé complète.
Je descends assez rapidement, afin de l'assurer tout de même en cas. C'est sa première descente, et même si on connait la personne, on ne sait pas vraiment comment sera sa réaction.
ON Y EST ! Enfin, on est au bout du puits. Il doit y avoir 15 mètres environ.
On débute par une belle étroiture en S horizontale et en plus de ça avec de l'eau (et donc de la boue). Les étroitures et moi, on n'est pas très copain, et ceux, depuis bien longtemps :O .. Mais après cinq bonnes minutes, je m'y engage la tête en avant. J’enchaîne les étroitures, et les différentes difficultés bien visible dans la vidéo !
Mon but est enfin réalisé ! Rejoindre la grotte de la Roquette ! Super, on reconnait bien le lieu, et je ne savais pas qu'on atterrirait à un endroit, ou je me suis dit que c'était terminé lorsque j'avais visité la grotte de la Roquette quelques semaines auparavant. J'ai été bien surpris de voir, qu'en réalité, je n'avais pas tout vu !
Bon, demi-tour maintenant, et la difficulté s’accroître, car repasser les différentes étroitures descendantes, c'est bien à l'aller, mais au retour, faut remonter, et ça glisse énormément ! Alors entre l'étroiture, la pente assez raide, et la boue, imaginez bien que c'est loin d'être pratique et confortable !
Je mets un certain temps pour tout passer, mais on y arrive en s'aidant un minimum. Le but étant quand même de se débrouiller un peu seul, et ainsi, acquérir un peu d'expérience.
Petite initiation au bout des cordes, afin d'apprendre à Déborah à monter à l'aide de la poignée, croll, et pédales. Elle n'a pas trop de difficulté à monter, mais elle est confrontée au même problème que moi ! La corde ne coulisse pas bien dans le croll, et c'est chiant, sans parler de la fatigue !
Tant bien que mal, on grimpe les 10/15 mètres sans difficulté. J'apprends à Déborah à passer le point de fractionnement plus haut. Aucun problème pour elle, tout se passe bien.
Il est temps de retirer tout l'arrimage, de ranger les cordes, et de rejoindre la voiture, afin de se changer et ainsi, être au sec !
Une fois à la maison, opération nettoyage ! On lave les cordes, le baudrier, et autres équipements .. J'aime prendre soin du matériel, donc c'est eau claire, une microfibre, et je nettoie tous les mousquetons, la poignée, le descendeur ect ..... Tout est propre le soir même, je pourrai repartir tout de suite si je le pouvais, mais la réalité me rattrape !
Demain c'est le boulot !
Bilan
10h30, nous laissons la voiture sur un parking sur la D982 (voir lieu précis dans le tracé en bas du message). Nous nous équipons directement sur le parking, avant de partir à la rencontre (ou pas) d'une nouvelle cavité.
Après 30 à 40 minutes de marche, nous y voilà ! Pas besoin de corde pour descendre finalement, nous trouvons un passage en escalier. Déborah descend pour voir la fameuse fissure, mais il ne s'agit en réalité que d'une jeune diaclase. Impossible d'y pénétrer, je suis déçu !
On ne s'attarde plus sur ce trou, mais sur des marquages que nous croisons sur le chemin ! Des flèches et un lettrage " P " nous interpelle. Je décide de suivre les marquages, jusqu'à croisé des " P " un peu partout. Je pense à un puits, mais je n'ai pas vu grand-chose. J'ai tout de même trouvé un petit puits, avec (on aurait dit), un essai de désobstruction. En vain, deuxième échec, on rebrousse chemin, pour se diriger vers l'aven de la Volpellière !
12h30, on arrive devant le puits de la Volpellière. Première fois pour moi que j'équipe un puits tout seul, sans surveillance ! Autant dire que je n'étais à la fois pas serein, mais à la fois très observateur de mes moindres gestes.
Avant d'arrimer ce puits en corde double, on mange. J'en profite bien sûr pour repérer les spits présents.
Fini de manger, on nettoie tout, et je passe à l'initiation pour Déborah qui n'a appris que à la maison :O Elle est au point, il est temps de passer à l'amarrage !
Je commence donc par faire une double accroche en amont. Je me mon descendeur avant d'atteindre le crochet fixe qui va me permettre de mettre une sangle, un mousqueton, afin de créer un point de fractionnement. Je fais un nœud en double huit, que j'insère dans le mousqueton. Il est temps de tester mon travail ! Mais avant ça, je dois installer la deuxième corde pour Déborah. Le principe reste le même, sauf que je n'ai pas pris aux mêmes points. (Logique vous me direz).
Bon, il est réellement temps de tester tout ça ! Je mets ma longe courte dans le mousqueton (dans le point de fractionnement donc), je retire mon descendeur que je raccroche sur la corde après le point de fractionnement.
Je me met en sécurité en créant une clé complète, et je surveille Déborah sur la corde d'à côté.
Déborah à peur du vide, et c'est une vraie épreuve pour elle. Elle s'y prend deux fois avant de se laisser pendre sur son descendeur (et longe courte).
Je vérifie quelle gère bien un bout de descente, puis elle fait à son tour une clé complète.
Je descends assez rapidement, afin de l'assurer tout de même en cas. C'est sa première descente, et même si on connait la personne, on ne sait pas vraiment comment sera sa réaction.
ON Y EST ! Enfin, on est au bout du puits. Il doit y avoir 15 mètres environ.
On débute par une belle étroiture en S horizontale et en plus de ça avec de l'eau (et donc de la boue). Les étroitures et moi, on n'est pas très copain, et ceux, depuis bien longtemps :O .. Mais après cinq bonnes minutes, je m'y engage la tête en avant. J’enchaîne les étroitures, et les différentes difficultés bien visible dans la vidéo !
Mon but est enfin réalisé ! Rejoindre la grotte de la Roquette ! Super, on reconnait bien le lieu, et je ne savais pas qu'on atterrirait à un endroit, ou je me suis dit que c'était terminé lorsque j'avais visité la grotte de la Roquette quelques semaines auparavant. J'ai été bien surpris de voir, qu'en réalité, je n'avais pas tout vu !
Bon, demi-tour maintenant, et la difficulté s’accroître, car repasser les différentes étroitures descendantes, c'est bien à l'aller, mais au retour, faut remonter, et ça glisse énormément ! Alors entre l'étroiture, la pente assez raide, et la boue, imaginez bien que c'est loin d'être pratique et confortable !
Je mets un certain temps pour tout passer, mais on y arrive en s'aidant un minimum. Le but étant quand même de se débrouiller un peu seul, et ainsi, acquérir un peu d'expérience.
Petite initiation au bout des cordes, afin d'apprendre à Déborah à monter à l'aide de la poignée, croll, et pédales. Elle n'a pas trop de difficulté à monter, mais elle est confrontée au même problème que moi ! La corde ne coulisse pas bien dans le croll, et c'est chiant, sans parler de la fatigue !
Tant bien que mal, on grimpe les 10/15 mètres sans difficulté. J'apprends à Déborah à passer le point de fractionnement plus haut. Aucun problème pour elle, tout se passe bien.
Il est temps de retirer tout l'arrimage, de ranger les cordes, et de rejoindre la voiture, afin de se changer et ainsi, être au sec !
Une fois à la maison, opération nettoyage ! On lave les cordes, le baudrier, et autres équipements .. J'aime prendre soin du matériel, donc c'est eau claire, une microfibre, et je nettoie tous les mousquetons, la poignée, le descendeur ect ..... Tout est propre le soir même, je pourrai repartir tout de suite si je le pouvais, mais la réalité me rattrape !
Demain c'est le boulot !
Le tracé et topographie
Multimédia
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