La formation obligatoire pour piloter un drone ouvrira en septembre
Comme stipulé par la loi du 24 octobre 2016, une formation sera obligatoire pour faire voler un drone de plus de 800 g. Cette réglementation mise en place pour renforcer la sécurité lors de l'usage de ces appareils passe par la création d'un permis de télépilote de loisir, dont la direction générale de l'aviation civile (DGAC) vient de préciser les modalités d'obtention.
Pour obtenir le permis de télépilote de loisir, précieux sésame obligatoire, il faudra donc être âgé de plus de 14 ans et réussir un test composé de 20 questions. Une formation gratuite sera ainsi proposée par l'intermédiaire d'une application mobile et en ligne sur un site Internet dès le mois de septembre 2018. La direction de la sécurité de l'aviation civile (DGAC) précise que le nombre de tentatives pour obtenir l'attestation de suivi de formation ne sera pas limité, ce qui est une bonne chose dans la mesure où les télépilotes auront seulement deux mois pour se former, à compter de l'ouverture du service.
On se doute cependant que la difficulté de la formation ne sera pas très élevée, dans la mesure où il s'agit surtout "d'améliorer les conditions d'usage en sécurité et la connaissance des règles essentielles", indique la DGAC dans son communiqué. Les télépilotes seront aussi formés au respect de la vie privée, la plupart des drones étant équipés de caméras et pouvant donc potentiellement devenir de véritables petits espions volants. Signe également qu'il ne s'agit pas de restreindre la pratique du pilotage de drone de loisir — au contraire, la DGAC souhaite "la consolidation de cette filière prometteuse" — la fédération française d'aéromodélisme pourra elle aussi dispenser une formation valable.
Du côté des professionnels, une évolution de réglementation est également prévue à compter du 1er juillet 2018, afin d'anticiper la future réglementation européenne concernant les drones. Ceux-ci devront ainsi passer un examen théorique dans les locaux de la DGAC. "Inspiré des formations aéronautiques existantes", il abordera notamment la réglementation concernant les drones, une partie technique de connaissance des machines, mais aussi "la préparation et le suivi du vol ou encore les procédures opérationnelles", précise la DGAC.
Cet examen sera complété par une formation pratique visant, entre autres, à rendre le télépilote professionnel apte à préparer son appareil et sa mission de vol, pour ensuite lui apprendre à gérer des situations normales et anormales. Si la partie théorique peut être suivie en autoformation, la pratique demandera elle une formation encadrée.
La DGAC précise néanmoins que les télépilotes déjà en activité, et donc titulaires de la partie théorique du brevet d'ULM requis pour les utiliser, n'auront pas à repasser d'examen. Il leur suffira d'obtenir — avant le 1er juillet 2019 — une "reconnaissance de capacité" auprès de la direction de la sécurité de l'aviation civile, débouchant sur une "attestation d'aptitude aux fonctions de télépilote".
Avec une estimation de 400 000 drones professionnels et 7 millions de drones de loisir en circulation en Europe d'ici à 2050, il devient en tout cas important de structurer la filière et de donner enfin une place aux drones dans une réglementation qui jusqu'ici ne prenait pas en compte ces appareils.
Un permis de télépilote dès 14 ans
Pour obtenir le permis de télépilote de loisir, précieux sésame obligatoire, il faudra donc être âgé de plus de 14 ans et réussir un test composé de 20 questions. Une formation gratuite sera ainsi proposée par l'intermédiaire d'une application mobile et en ligne sur un site Internet dès le mois de septembre 2018. La direction de la sécurité de l'aviation civile (DGAC) précise que le nombre de tentatives pour obtenir l'attestation de suivi de formation ne sera pas limité, ce qui est une bonne chose dans la mesure où les télépilotes auront seulement deux mois pour se former, à compter de l'ouverture du service.
Améliorer la sécurité et respecter la vie privée
On se doute cependant que la difficulté de la formation ne sera pas très élevée, dans la mesure où il s'agit surtout "d'améliorer les conditions d'usage en sécurité et la connaissance des règles essentielles", indique la DGAC dans son communiqué. Les télépilotes seront aussi formés au respect de la vie privée, la plupart des drones étant équipés de caméras et pouvant donc potentiellement devenir de véritables petits espions volants. Signe également qu'il ne s'agit pas de restreindre la pratique du pilotage de drone de loisir — au contraire, la DGAC souhaite "la consolidation de cette filière prometteuse" — la fédération française d'aéromodélisme pourra elle aussi dispenser une formation valable.
Une autre formation pour les pros
Du côté des professionnels, une évolution de réglementation est également prévue à compter du 1er juillet 2018, afin d'anticiper la future réglementation européenne concernant les drones. Ceux-ci devront ainsi passer un examen théorique dans les locaux de la DGAC. "Inspiré des formations aéronautiques existantes", il abordera notamment la réglementation concernant les drones, une partie technique de connaissance des machines, mais aussi "la préparation et le suivi du vol ou encore les procédures opérationnelles", précise la DGAC.
Cet examen sera complété par une formation pratique visant, entre autres, à rendre le télépilote professionnel apte à préparer son appareil et sa mission de vol, pour ensuite lui apprendre à gérer des situations normales et anormales. Si la partie théorique peut être suivie en autoformation, la pratique demandera elle une formation encadrée.
La DGAC précise néanmoins que les télépilotes déjà en activité, et donc titulaires de la partie théorique du brevet d'ULM requis pour les utiliser, n'auront pas à repasser d'examen. Il leur suffira d'obtenir — avant le 1er juillet 2019 — une "reconnaissance de capacité" auprès de la direction de la sécurité de l'aviation civile, débouchant sur une "attestation d'aptitude aux fonctions de télépilote".
Avec une estimation de 400 000 drones professionnels et 7 millions de drones de loisir en circulation en Europe d'ici à 2050, il devient en tout cas important de structurer la filière et de donner enfin une place aux drones dans une réglementation qui jusqu'ici ne prenait pas en compte ces appareils.